jeudi 25 février 2010

Le coiffeur en Pologne

Je dois avouer que j'ai été très agréablement surprise. La dernière fois que j'avais été chez le coiffeur il y a un an en France, j'avais payé 70 Euros et Pierre peut l'attester, personne n'a pu voir la différence. Aujourd'hui sur les conseils d'une collègue j'ai été dans un salon, Polonais.



Bon, j'ai eu une petite déception quand j'ai été à l'adresse indiquée et qu'une demoiselle m'a accueillie dans un salon vide puant la cigarette, mais heureusement, je m'étais trompée, le bon salon était deux numéros plus loin derrire une toute petite porte. Et là tout de suite j'ai vu la différence, un mec super classe (un peu gay je suppose) foutu comme un dieux chemise à rayure noires et blanche m'accueille dans un canapé de velour noir. Il y a quelque cliente un mon "coiffiste" me prend immédiatement (ce n'était pas le mec du canapé, mais un jeune à la coupe techtonique). Et là ce fut plus d'une heure de bonheur : lavage, coupe, séchage, coupe, lissage, la totale quoi.



Après cette petite séance bien agréable, je m'attendais donc à payer un prix équivalent en France, mais que nénie. Le prix d'une totale ici c'est pas 70 € mais 70 Pln, avec mes 20 Pln de réduction, je n'ai donc payé que 12 € 50 un lavage, une coupe et un lissage. J'aime aller me faire coiffer en Pologne.



Voici d'ailleur l'avant et l'après :

mercredi 24 février 2010

Coïncidence ou coup du sort ?

Aujourd’hui 24 Février 2010, il m’est arrivé un truc peu banal. J’ai prix l’habitude depuis que je suis arrivé en Pologne de me faire aborder au moins une fois par semaine. La plus part du temps par des personnes âgées homme ou femme qui après un « je ne comprends pas le polonais » et un « je suis française » en Polonais s’en retourne à leurs occupations. Evidement j’ai toujours supposé que c’était pour me demander l’heure, si un bus venait de passer ou une direction. Mais aujourd’hui c’était différent.

C’était un homme de 50 ans les cheveux cours blancs, fin pas très grand avec un petit chien en laisse, une bière à la main et une forte odeur d’alcool. Je venais de sortir du bureau et j’attendais mon bus, quand il m’a abordé pour me dire je ne sais quoi. Après avoir sortis mon blabla habituel je pensais m’en sortir à bon compte. Je m’étais trop vite emballé car le mot « Francuska » à eu l’air de faire briller ces yeux car il a commencé à essayer de me parler en français. Mais il ne savait que deux mot « Mademoiselle » et « oui », alors il a tenté l’anglais et dit un mot qui semblait vouloir dire « fille » (daugthter). C’est quand j’ai compris « Paris » et « Vietnam » que mon bus est arrivé et que je pensais être enfin débarrassée… Encore une fois je me suis trompée. Il est monté avec moi dans le bus et c’est assis à coté de moi pour continuer à me parler en Polonais malgré mes continuelles « je ne comprends pas » Polonais/Anglais.

La situation était surement pas normal parce qu’un voisin, m’a demander si il était violent envers moi en anglais. Ca m’a rassuré, ici on ne se fait pas embêter sans que personne ne bouge le petit doigt. D’ailleurs tout aurait pu passer pour moi comme une petite anecdote de la vie quotidienne s’il n’avait pas rajouté un nom « Kim ».

Là les questions se sont bousculées dans ma tête. Si cet homme n’a pas de relation quelconque avec ma famille, ce qu’il est le cas puisque vous imaginerez bien que j’ai demandez directement à mes parents si une relation était possible, donc s’il n’a pas de relation avec ma famille comme a-t-il eu toutes ces informations, si je comprenais le Polonais que m’aurait-il dit d’autre ? Quoi est cet homme, il est devin ? Ou peut-être qu’il lit dans les pensés.
En tout cas je dois l’avoué, j’ai été quelque peu affolé. Alors j’ai profité de l’arrêt de bus du centre commercial et de la foule qui descendaient pour les accompagné, pour remonter à l’arrière du bus. Comme je le prévoyais, l’homme m’a suivit et n’a pas eu le temps de me voir remonté, j’ai pu le voir dehors me cherchant des yeux et posant des questions aux passant du coin. Je crois ne jamais avoir trouvé un bus aussi long à fermer ces portes pour repartir. J’étais effrayée à l’idée qu’il puisse se retourner et voir que j’étais remontée.

Alors plusieurs questions me reste, d’abord qui était cette homme, comme avait-il toutes ces informations sur moi et surtout le recroiserais-je et que veut-il ?
Jamais je ne me serais posé la question si de sa bouche n’était sortis les seules mots que je comprenais de sa bouche : « Paris » (qui a lui seule est tout ce qu’il y a de plus banale), «Vietnam » (qui a lui est déjà plus troublant) et enfin « Kim » (le mot qui m’a achevé). Le dernier reste tout de même assez incertain je crois avoir compris « daughter » mais rien n’est moi sur. Et vous vous en pensez quoi coïncidence ou coup du sort ?