samedi 9 janvier 2010

06/12/2009 Auschwitz

C’est un dimanche brumeux que nous sommes parties, Caroline, Suzanna et moi pour ce triste endroit qui a tant marqué les esprits.

Je m’étais bien promis à moi-même que je n’irais jamais visiter de camps de concentration et c’est un camp d’extermination où mes pas mon amenés. Mais vous comprenez, je n’aurais pas supporté de rester tout un week-end seule dans mon appartement.
Cependant, je ne suis pas mécontent d’y avoir été pour plusieurs raisons.


La principale raison est qu’il me semble réellement important de ne pas faire l’autruche et connaitre les ignominies de l’histoire pour ne pas les répéter. C’est presque un devoir de savoir, comprendre et apprendre de ces événements historiques funestes. D’ailleurs ce qui m’a le plus ému dans cette visite, ce n’est pas les photos de millier de corps squelettiques entassés parfois encore en vie. C’est cette salle remplie de valises, des valises où les futurs détenus avaient écris leurs adresses dans l’espoir de retrouver leurs bien, de retrouver leurs maison, de retrouver leurs familles. Ces adresses sont toutes pour moi comme des bouteilles à la mer emportée par une tempête passé et qu’on retrouve des années après le message à moitié effacé. C’est adresses représentes une destination, un nom, elle pose une étiquète et sort ces corps sans la chairs de l’anonymat dans lesquels d’autre homme les avaient mis. J’ai eu l’impression de me retrouver dans le musé anthropologique de l’humanité, où l’on donne la recette pour faire perdre toute apparence d’humanité. Retirez leurs d’abord leurs histoires (pas de biens, pas de maisons, pas de famille) ensuite retirez leurs leur personnalités (plus de vêtements, plus de chaussures, juste des uniformes, tout le monde égales), enfin supprimés toutes individualité (coupe des cheveux).
Le guide nous a expliqué qu’après cette séance de déshumanisation, des amis de longues dates étaient incapables de se reconnaitre tellement la transformation était radicale.
Même si cette visite était dure à encaissée, je pense honnêtement qu’il est nécessaire d’honorer la mémoire des ces être qui on vécu l’enfer sur terre au nom d’une idéologie extrémiste.


La seconde est parce que j'ai fait des rencontres internationales, un couple de bèlges, un charmant étudiant Indien qui fait des études de mathématique aux Etats-Unis, à Colombus, une jeunes étudiante Chèque et tout ça avec ma collègue Allemande.




Après cette dure journée autant physique que morale, nous sommes donc rentré tout les quatre en train (nous avions préféré le bus à l’allé, allé savoir pourquoi…). Après un cours arrêt dans une gare abandonnée sans lumières qui semblait habité par les fantômes, nous sommes rentrés dans notre bonne vieille ville de Katowice. Les filles sont rentrées chez elles, alors nous avons décidé de diner ensemble avec Siva car sont train n’était qu’à 11 heure.
Ce fut donc une bonne journée chargée en émotions et en nouvelle rencontres (internationales).

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